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Libération

Le Premier ministre canadien déplore le choix de la RDC pour le sommet de la francophonie

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Stephen Harper a estimé qu'il faudrait à l'avenir organiser ce rassemblement «dans des pays démocratiques».
Stephen Harper accueilli à Kinshasa par le président congolais Joseph Kabila et son épouse Olive Kabila, le 13 octobre 2012. (Photo Noor Khamis. Reuters)
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publié le 15 octobre 2012 à 8h51

Le Premier ministre canadien Stephen Harper souhaite que les prochains sommets de la Francophonie se tiennent «uniquement dans des pays démocratiques», a-t-il déclaré dimanche à la télévision canadienne depuis la République démocratique du Congo. «J'espère qu'à l'avenir la Francophonie et les autres grandes organisations décideront de ne tenir leurs sommets que dans des pays démocratiques», a déclaré Stephen Harper depuis le sommet à Kinshasa.

Le dirigeant canadien admet être allé à Kinshasa «avec quelques réticences» mais sans regretter son choix. «Mais je pense que ça valait la peine parce que ça nous a donné l'occasion de rencontrer des gens qui travaillent activement au changement ici», a-t-il ajouté.

De son côté, Pauline Marois, la Première ministre du Québec, ne réclame pas aussi nettement que Stephen Harper la tenue de sommets dans des pays démocratiques. «Probablement que ce serait souhaitable», a-t-elle déclaré à la télévision canadienne depuis le sommet, «mais en même temps, nous, en étant là, on envoie un message au peuple congolais de dire "écoutez on sera à vos côtés dans cette recherche de la démocratie". Quand on le dit directement chez eux, c'est plus gênant je crois que de le dire quand on est loin. On se sent moins concerné», a lancé Paul