La police canadienne a annoncé mercredi l'arrestation de 30 «cyberprédateurs» présumés, accusés d'avoir diffusé sur internet des clichés de pornographie juvénile, mais aussi, pour certains, d'avoir abusé d'enfants ou tenté de le faire.
Ce coup de filet, dirigé par la Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale), a entraîné l’interpellation de 21 suspects en Alberta, en Saskatchewan, provinces de l’Ouest, au Manitoba, au Centre, mais aussi dans le nord du Canada, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut.
Neuf autres ont été appréhendés au Québec (Est), a indiqué dans un communiqué séparé la Sûreté du Québec (SQ, police provinciale).
Aucun individu arrêté «n'était en contact direct» avec les autres, a expliqué lors d'une conférence de presse un porte-parole de la GRC. Tous étaient néanmoins liés par «leurs activités» consistant à «utiliser les mêmes outils de partage en réseaux (de données), les mêmes technologies et les mêmes logiciels, pour chercher et discuter en ligne avec des enfants», a-t-il ajouté.
L'enquête, lancée en mai au Québec et en juin dans le reste du Canada, a permis en outre de secourir un garçon de 14 ans, victime d'abus sexuels depuis l'âge de «huit ou neuf ans», selon la GRC, qui avait retrouvé des photos de lui sur internet.
Le coupable a été arrêté et purge actuellement une peine de 30 mois de prison, a précisé la police fédérale, expliquant qu’il s’agissait d’un ami de la famille de la victime qui