Ekaterina Samoutsevitch, membre du groupe Pussy Riot remise en liberté récemment, a déposé un recours à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), se plaignant de ses conditions de détention et d'entraves à sa liberté d'expression, a indiqué vendredi son avocate.
La jeune femme, dont la condamnation à deux ans de détention a été transformée en sursis la semaine dernière, a déposé un recours préliminaire, se référant à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme sur la torture.
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Elle se plaint du traitement subi durant son procès et celui de deux autres membres du groupe. Ces deux dernières ont vu leur condamnation maintenue et sont toujours en détention.
«J'ai joint au recours l'emploi du temps des audiences au tribunal. On peut voir que les jours d'audience se terminaient après 21 heures. Ce qui signifie qu'elles rentraient dans leurs cellules vers minuit. Et elles devaient se lever de nouveau vers 5 heures ou 6 heures du matin pour aller au tribunal», a expliqué l'avocate Irina Khrounova à la radio Echo de Moscou.
«Ainsi, elles dormaient peu durant la journée, ne mangeaient pas du tout et ne buvaient pas», a-t-elle ajouté. «Du point