Après quatre mois de négociations, le ministre grec des Finances Yannis Stournaras s’est prévalu d'être parvenu à un accord avec la troïka sur de nouvelles économies, assorti d’un délai pour assainir les comptes, mais qui n’a été confirmé ni par les créanciers ni par les partis de la coalition.
M. Stournaras a indiqué lors d’un débat au parlement que le paquet de nouvelles économies «a été bouclé» en échange d’un nouveau délai de deux ans pour mener à bien son ajustement budgétaire.
Toutefois, la Commission européenne a démenti mercredi soir tout «accord global» entre les autorités grecques et les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI), en soulignant que «des questions importantes subsistaient».
Sur son compte Twitter, Simon O’Connor, porte-parole de la Commission, a toutefois reconnu que «des progrès substantiels ont été faits dans les discussions avec la Grèce».
Le Fonds monétaire international a à son tour relevé dans un communiqué que des «questions en suspens» devaient être réglées avant de parvenir à «un accord global», ajoutant notamment que la question du «financement» du pays serait discutée avec les autorités.
Sur la même ligne, le patron de la BCE Mario Draghi a affirmé que les négociations n'étaient pas terminées tandis que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, s’est montré plus catégorique en indiquant qu’il n’y avait «toujours rien de neuf» sur les tractations entre la troïka et la Grèce.
Si ce nouveau délai était confirmé, Athènes devrait donc avoir