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Une trêve en Syrie pour l'Aïd al-Adha ?

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Les deux camps ont accepté le principe d'un cessez-le-feu pour cette fête musulmane qui débute vendredi, a indiqué le médiateur international, ce qui serait une première en plus d'un an et demi de conflit.
Un rebelle syrien dans une rue d'Alep, le 21 octobre 2012. (Photo Achilleas Zavallis. AFP)
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publié le 24 octobre 2012 à 12h33
(mis à jour le 24 octobre 2012 à 14h55)

Le médiateur Lakhdar Brahimi a annoncé mercredi au Caire avoir obtenu l'accord du régime et de responsables rebelles sur une trêve pour l'Aïd al-Adha, une des fêtes musulmanes les plus sacrées, à partir de vendredi en Syrie. Les deux belligérants ont toutefois nuancé cette annonce, le régime affirmant ne pas avoir pris sa «décision finale» et les rebelles prévenant qu'ils ne se plieraient à la trêve que si les troupes cessaient en premier les hostilités.

A Damas, un bref communiqué des Affaires étrangères a indiqué que «la décision finale» sur un cessez-le-feu serait «prise demain jeudi», affirmant que «l'armée étudie l'arrêt des opérations militaires durant la fête d'Al-Adha». Et alors que Brahimi avait indiqué que la «plupart» des responsables de la rébellion qu'il avait contactés avaient accepté son appel, l'Armée syrienne libre (ASL, insurgés) a annoncé qu'elle ne cesserait les hostilités qu'une fois que les troupes auront fait taire leurs armes. «L'ASL cessera le feu si le régime en fait de même», a déclaré le chef du Conseil militaire supérieur de l'ASL, Moustapha al-Cheikh, joint par téléphone par l'AFP.

Si les combats s’arrêtent entre soldats et rebelles durant les quatre jours de l’Adha, la fête du sacrifice, il s’agira du premier cessez-le-feu respecté dans le conflit qui secoue la Syrie depuis 19 mois. Cette interruption des violences, qui ont fait plus de 35 000 morts depuis la mi-mars 2011, est censée être cons