Guantanamo semble résister à toutes les tempêtes. Après que l'ouragan Isaac, menaçant de s'abattre sur Cuba en août, a fait reporter les audiences des cinq accusés du 11-Septembre, c'est Sandy, un second ouragan, qui a fait annuler jeudi 25 octobre l'audience du détenu accusé d'un attentat contre un navire américain. Guantanamo n'en était pourtant pas à sa première tempête, lui qui devait être fermé en 2009 par Barack Obama et a longtemps été pointé comme un symbole des dérives de la guerre contre le terrorisme. Trois ans et demi après cette promesse, le camp est toujours là, comptant 166 détenus, dont plus aucun d'origine occidentale.
Et les pratiques sur ses prisonniers sont toujours contestées : dernièrement, le Saoudien Abd-al-Rahim Nachiri, auteur présumé de l'attentat contre le navire américain USS Cole en 2000 au Yémen, qui avait fait 17 morts, a dénoncé devant le juge ce mercredi - avant que son audience de jeudi soit ajournée - les «chaînes», les «agressions» et les «attaques» qu'il doit selon lui subir dans la prison de Guantanamo. A une semaine de l'élection présidentielle, les documents secrets révélés par Wikileaks (à lire ici) – dont le fondate