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Berlusconi se sent «obligé» de rester en politique

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Condamné à une peine de prison vendredi pour fraude fiscale, l'ancien chef du gouvernement italien joue la provocation en disant vouloir «réformer la planète justice».
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publié le 27 octobre 2012 à 14h41

L'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, a affirmé samedi qu'il se sentait «obligé» de rester en politique «pour réformer la planète justice», après sa condamnation la veille à une peine de prison pour fraude fiscale.

«Il va y avoir des conséquences. Je me sens obligé de rester dans le champ (politique) pour réformer la planète justice», a-t-il déclaré sur l'une de ses chaînes de télévision, TG5. Certains «citoyens n'ont pas compris ce qui m'est arrivé», a-t-il ajouté.

Mercredi, le Cavaliere, 76 ans, avait annoncé solennellement qu'il renonçait à présenter sa candidature au poste de chef du gouvernement, lors des législatives prévues au printemps 2013. Il n'avait toutefois pas déclaré qu'il renonçait à toute activité politique.

Interdit de fonction publique pendant cinq ans

«Je demeure aux côtés des plus jeunes qui doivent jouer et marquer des buts», avait-il dit. Deux jours plus tard, il était condamné à une peine de quatre ans de prison pour fraude fiscale dans l'affaire Mediaset, peine réduite de facto à un an grâce à une amnistie. Il lui est aussi interdit d'exercer toute fonction publique pendant cinq ans.

Ces peines ne sont toutefois pas exécutoires tant qu'un jugement définitif - après appel et arrêt de la Cou