«La guerre est déclarée contre tout ce que nous avons obtenu dans les années 60 et 70. On veut s’attaquer à la sécurité sociale, transformer Medicare… D’habitude, pour la présidentielle, les enjeux ne sont pas aussi flagrants. Mais aujourd’hui, on a des forces qui se présentent pour dire : "Nous allons changer le droit de vote, nous allons changer la protection santé, nous allons couper dans le budget de l’éducation, nous allons réduire les impôts des riches et nous compenserons cela en réduisant les programme pour les pauvres et les travailleurs." A la fin, la question n’est plus de savoir si vous aimez le candidat, mais si vous vous aimez vous-même.
«Dans cette élection, il n'y va pas que d'Obama, il y va de votre mama ! Nous ne sommes pas assez fiers, nous ne respectons pas le prix qui a été payé. Les gens sont morts pour nous donner le droit de vote. Trop de sang a été versé. On ne va pas revenir sur tout ça ! Dieu a fait traverser la mer Rouge et le peuple lui a ensuite tourné le dos. La même chose arrive aujourd'hui. Nous venons juste de traverser la rivière Jim Crow [les lois qui imposaient la ségrégation raciale dans le Sud des Etats-Unis jusqu'en 1965, ndlr]. On peut maintenant s'asseoir dans n'importe quel restaurant, dormir dans n'importe quel hôtel. Mais vous oubliez comment on en est arrivé là. Vous ne pensez qu'à vous vernir les ongles !
«Si quelqu’un fait des remarques contre les juifs, contre les Irlandais ou les catholiques, on dit que c’est un discou