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Libération
Récit

«Amérique, nous n’irons pas en arrière»

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Le 6 septembre, à Charlotte, en Caroline du Nord, Barack Obama était investi par le Parti démocrate. Dans son discours, il traçait déjà les pistes de son second mandat. Extraits.
publié le 7 novembre 2012 à 5h58

«Michelle, je t’aime. La nuit dernière, j’ai pensé que tout le pays voyait à quel point j’avais de la chance. Malia et Sasha, je suis si fier de vous… mais ne vous faites pas d’idées, vous allez à l’école demain.

«Madame la présidente, mesdames et messieurs les délégués, j’accepte votre investiture pour la fonction de président des Etats-Unis.

«La première fois que j’ai parlé devant la convention, en 2004, j’étais plus jeune. J’étais candidat au sénat de l’Illinois et je parlais d’espoir. Pas d’optimisme aveugle ou de vœux pieux, mais d’espoir face à la difficulté, d’espoir face à l’incertitude, cette foi en l’avenir qui a poussé cette nation vers l’avant, même quand les difficultés étaient grandes, même quand la route était longue. Huit ans plus tard, cet espoir a été mis à l’épreuve. Par le coût de la guerre, par l’une des pires crises économiques de notre histoire et par le blocage politique qui nous a fait nous demander s’il était toujours possible d’être à la hauteur des problèmes de notre époque.

«Les valeurs que mon grand-père a défendues»

«Quand vous prendrez un bulletin de vote, vous vous trouverez devant le choix le plus clair de votre génération. Dans les prochaines années, des décisions importantes vont être prises à Washington. Sur les emplois et l’économie, les impôts et les déficits, l’énergie et l’éducation, la guerre et la paix. Des décisions qui auront un impact sur nos vies et celles de nos enfants pour les dizaines d’années à venir.

«Votre choix ne sera pas entre deux candidats et deux partis. Ce sera u