Un nouvel espoir. A 23h20 hier (heure de Washington, soit 5h20 heure française), Barack Obama a été donné vainqueur de sa seconde élection présidentielle. La liesse a éclaté à son QG de campagne à Chicago et là où s'étaient rassemblés ses partisans, un peu partout dans le pays. Par rapport à 2008, le Président perd quelques trophées : l'Indiana et la Caroline du Nord, deux Etats où il l'avait emporté d'un cheveu il y a quatre ans, avec tout juste 50% des voix. Mais sa réélection s'est finalement avérée plus facile que prévu, et l'essentiel est sauf : le «président de l'espoir» aura droit à un second mandat.
Improvisation. La tendance s'est dessinée assez rapidement dans la soirée, avec la victoire d'Obama dans le Michigan, l'Etat où Mitt Romney est né et où son père fut gouverneur, de 1963 à 1969. Romney n'a pas davantage séduit le Massachusetts, où il fut gouverneur de 2003 à 2007, ni l'Etat voisin du New Hampshire, où il possède une résidence et espérait aussi créer la surprise. Son colistier, Paul Ryan, n'a pas été plus efficace dans son Etat du Wisconsin, resté également dans le camp Obama.
A la différence de 2008, le Président a ne pourra pas compter sur une majorité au Congrès : la Chambre des représentants, reconquise en 2010 par les républicains, reste aux mains des conservateurs. Selon les résultats encore partiels connus dans la nuit, les démocrates devr