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Libération

La Grèce prend le train de la rigueur

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Un nouveau plan d'économies a été adopté de justesse par le Parlement dans la nuit de mercredi à jeudi.
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publié le 8 novembre 2012 à 0h46

Le gouvernement grec de coalition a arraché de justesse dans la nuit de mercredi à jeudi l’adoption d’un nouveau train d'économies exigé par les créanciers UE et FMI pour garder le pays à flot, auparavant contesté dans la rue athénienne par plus de 70 000 manifestants.

La loi prévoyant 18,1 milliards d'économies d’ici 2016 a été votée par 153 des 299 députés présents (sur un total de 300), au prix de dissidences au sein de l’alliance gouvernementale unissant la droite aux socialistes et au petit parti de gauche modérée Dimar.

Six parlementaires socialistes et un conservateur n’ont pas voté oui, et ont été immédiatement radiés de leurs groupes parlementaires, tandis que 15  députés du Dimar s’abstenaient, comme ils l’avaient annoncé, et le 16ème votait contre.

«Nous avons franchi un pas déterminant et optimiste vers la reprise», a déclaré le Premier ministre conservateur Antonis Samaras à sa sortie de la chambre, prévoyant que le vote du budget 2013 prévu dans la foulée dimanche «se passera bien». Le Dimar a déjà annoncé qu'il voterait oui lors de ce rendez-vous à caractère de vote de confiance.

A l’issue de ces deux votes, les ministres des Finances de la zone euro doivent se réunir le 12 novembre pour examiner le cas grec et éventuellement décider de débloquer une tranche vitale de prêts de 31,2 milliards gelée depuis juin, sans laquelle le pays risque la cessation de paiement à la fin du mois. Mais le gouvernement doit aussi convaincre ses partenaires d’extra