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Sexe, menaces et documents secrets, les dessous de l'affaire Petraeus

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Le général John Allen (à gauche) et le général David Petraeus, à Kaboul, en Afghanistan, en juillet 2011. (Photo Reuters.)
par C.B.
publié le 13 novembre 2012 à 19h08

Apparue sans prévenir vendredi, l'affaire Petraeus tourne à l'imbroglio, sans que l'on comprenne d'ailleurs encore bien où est le scandale. Rappel des faits pour s'y retrouver.

Ce que l’on sait

D’abord, l’affaire Petraeus proprement dite. Elle a éclaté publiquement vendredi, quand

David Petraeus

, le directeur de la CIA, 60 ans, marié depuis trente-sept ans, général considéré comme un héros national pour

,

. Motif ? Une

«relation extraconjugale»

. L'Amérique se pince. Le nom de

Paula Broadwell

(photo Reuters, au côté de David Petraeus)

, auteure d'une biographie sur lui, apparaît rapidement pour le rôle de la maîtresse. La relation entre Petraeus et Paula Broadwell a débuté deux mois après son arrivée à la tête de la CIA en septembre 2011, et a pris fin il y a quatre mois, précisera Steve Boylanun, ami et ancien porte-parole de Petraeus.

Deuxième étape, deuxième femme. Une certaine

Jill Kelley

(photo Reuters)

, 37 ans, domicilée à Tampa, en Floride, apparaît dans l'affaire. C'est une proche de la famille Petraeus. Elle est allée voir le FBI au début de l'été pour se plaindre de courriers électroniques anonymes menaçants. L’enquête a révélé que ces messages étaient envoyés par Paula Broadwell. En remontant le fil, le FBI est ensuite tombé sur des mails entre Paula Broadwell et Petraeus. C'est cette correspondance par mails qui fera éclater le scandale.

Le 22 octobre, Paula Broadwell est entendue par le FBI. Elle remet aux enquêteu