Vingt Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, ont été tués dimanche, la journée la plus meurtrière depuis mercredi, tandis que les efforts s’intensifiaient pour une trêve avec le Hamas au cinquième jour de l’offensive israélienne sur Gaza.
Alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu prévenait qu’Israël était prêt à «étendre significativement» ses opérations, en allusion à une offensive terrestre, le président américain Barack Obama et le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague semblaient tenter de l’en dissuader.
Dix Palestiniens, dont quatre femmes et quatre enfants, y compris huit membres d’une même famille, ont été tués dans l’après-midi dans une frappe aérienne qui a détruit un immeuble de trois étages du quartier de Nasser (nord) dans la ville de Gaza.
Les sauveteurs dégageaient à mains nues les corps des décombres du bâtiment d’habitation, complètement rasé.
«Le massacre de la famille Dallou ne restera pas impuni», ont averti les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza.
«Ce massacre prouve que l’occupant se venge sur les civils de son échec militaire. Les Israéliens vont payer», a renchéri un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.
En fin d’après-midi, cinq hommes ont été tués dans une série de raids israéliens sur le nord et le centre du territoire palestinien.
Dans la matinée, six Palestiniens, dont quatre enfants, avaient été tués, dont un frère et une soeur de 3 et 1 an dans