La voie est étroite, mais ils veulent tout faire pour éviter l'engrenage vers la guerre. De Jérusalem au Caire, diplomates et intermédiaires s'activent pour tenter de jeter les bases d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, alors que la situation continue de se dégrader sur le terrain. «Nous sommes face à l'urgence. Nous pensons que la guerre peut et doit être évitée», affirmait hier le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a effectué une visite d'un jour à Jérusalem, Ramallah et Tel-Aviv, rencontrant notamment le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, ainsi que le chef de l'Etat, Shimon Pérès, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Une initiative qui se déroulait en parallèle des discussions menées en Egypte, samedi, par le président, Mohamed Morsi, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, et l’émir du Qatar, Hamad ben Khalifa al-Thani, avec les représentants du Hamas.
Ardue. En effet, les Occidentaux - Européens comme Américains - ne parlent pas directement au Hamas, qui refuse de reconnaître l'existence d'Israël, les accords de paix et de renoncer à la violence. «Notre soutien à la cause palestinienne n'est pas contesté, mais nous avons aussi de bons contacts avec les Israéliens. Nous sommes presque les seuls à être dans cette position avec l'Egypte, mais elle n'est pas membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Nous