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Libération

Pour le nouvel Etat de Palestine

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publié le 19 novembre 2012 à 9h04

Le 20 septembre 2011, l’Etat palestinien demandait à l’Assemblée générale de l’ONU sa reconnaissance par la communauté internationale, dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale. L’Unesco admettait la Palestine comme membre à part entière le 30 octobre 2011. Ce lundi 19 novembre, une réunion des Ministres des affaires étrangères de l’Union européenne doit dessiner la position européenne sur cette question. La position de la France est importante.

Le temps est venu pour la Palestine de rejoindre la communauté internationale comme nation souveraine. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations-unies adoptait la résolution 181 demandant la création de deux Etats, celui d’Israël et celui de Palestine, recommandant le partage de la Palestine en deux États, l’un arabe et l’autre juif. C’est cette résolution n°181 qui assure, aujourd’hui encore, les conditions de légitimité internationale qui garantissent le droit du peuple palestinien à la souveraineté et à l’indépendance.

En demandant d'entrer à l'Organisation des Nations Unies, la Palestine interpelle la responsabilité de la communauté internationale. Le statu quo n'est pas acceptable. Il ne tient pas compte de la primauté du droit et de la légalité internationale. Plus de 130 Etats ont reconnu la Palestine comme Etat à part entière, dont huit membres de l'Union européenne ayant réagi positivement à la déclaration d'indépendance de la Palestine du 15 novembre 1988. Depuis lors, la reconnaissance a été é