Le ministre égyptien des affaires étrangères, Mohamed Kamel Amr, le présente comme un «cessez-le-feu» qui «doit restaurer le calme et arrêter le bain de sang». Annoncé hier en fin de journée au Caire lors d'une conférence de presse commune avec son homologue américaine, Hillary Clinton, cet accord prévoit l'arrêt des combats, dès hier soir après sept jours de pilonnages de Tsahal et de roquettes tirées sur Israël qui ont coûté la vie à 155 Palestiniens et 5 Israéliens. La secrétaire d'Etat américaine a salué le rôle joué par le président égyptien, Mohamed Morsi, affirmant qu'il assume «la responsabilité et le leadership dans la région».
Côté israélien, on reste beaucoup plus prudent voire réservé sur la portée de l’accord, mais le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou a annoncé hier «accepter de donner une chance à la proposition égyptienne pour un cessez-le-feu et donc de donner l’occasion de stabiliser et apaiser la situation», après avoir parlé avec le président américain, Barack Obama. Ce cessez-le-feu est le résultat d’une intense activité diplomatique déployée en parallèle au Caire et à Jérusalem. L’Egypte, mais aussi le Qatar et la Turquie, jouant les intermédiaires avec le Hamas, avec qui les Occidentaux refusent de négocier directement en raison de son refus de reconnaître l’existence d’Israël et de renoncer à la violence. L’accord précise que les deux belligérants cessent les hostilités, les Israéliens arrêtant les assassinats ciblés et le