Le régime syrien prépare-t-il de nouveaux massacres ? Pour la deuxième journée consécutive, les communications internet et par téléphones portables étaient coupées, vendredi, à Damas et dans la majeure partie de la Syrie. «Cela pourrait annoncer l'intention des autorités syriennes de dissimuler aux yeux du monde la vérité de ce qui se passe dans le pays», a réagi Amnesty International. Jeudi, le régime avait imputé la coupure des communications à des «travaux de maintenance».
Il avait, en fait, lancé une vaste offensive pour repousser les rebelles installés à proximité de l’aéroport de Damas, à une trentaine de kilomètres au sud-est de la capitale. Les combats se sont poursuivis jusqu’à vendredi à l’aube. Fermé jeudi, l’aéroport a finalement rouvert le lendemain, le régime ayant repris le contrôle d’une partie de la route, selon une source de sécurité citée par l’AFP.
Vergers. Les bombardements ont en revanche continué dans la campagne qui borde Damas et dans les quartiers sud de la capitale, où les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL) se sont infiltrés ces derniers mois. Après une offensive ratée en juillet pour s'implanter dans le cœur de la ville, les rebelles se concentrent depuis dans les vergers, à la périphérie, et tentent d'encercler la ville. Le 25 novembre, ils se sont emparés de l'aéroport militaire de Marj al-Sultan, à seulement 15 kilomètres du centre.
Ils ont enregistré un autre succès, vendredi, en prenant le contrôle du