L'article intitulé «El Hassan ennemi numéro 1 de Damas» de Jean-Pierre Perrin [publié le 22 octobre, ndlr] insinue que le Général Jamil El Sayed aurait joué «un rôle important dans la dissimulation des preuves dans l'assassinat de l'ancien Premier Ministre libanais Rafic Hariri, en février 2005» qui aurait causé son emprisonnement dans le cadre de l'attentat contre Hariri. Cette information est radicalement fausse comme officiellement déclaré par l'Ordonnance du Juge de la mise en état auprès du Tribunal Spécial pour le Liban (établi par la résolution du Conseil de sécurité 1757 (2007)) Daniel Fransen du 29 avril 2009, relative à la détention des personnes détenues au Liban dans le cadre de l'affaire de l'attentat contre le Premier ministre Rafic Hariri et d'autres personnes, rendue conformément au réquisitoire du Procureur auprès du Tribunal Spécial pour le Liban décidant la mise en liberté du Général Jamil El Sayed.
Cette décision a clairement statué que le Général Jamil El Sayed n’était ni accusé ni mis en examen ni suspect ni mis en cause à n’importe quel titre dans le cadre de l’attentat contre Hariri mais que sa détention fut uniquement basée sur des fausses dépositions et sur des dénonciations calomnieuses.
Le Procureur auprès du Tribunal Spécial pour le Liban M. Bellemare a d'ailleurs lui-même déclaré dans un article publié au journal libanais