Les médias australiens ont pris dimanche la défense des deux présentateurs d’une radio de Sydney, tenus responsables par la presse britannique de la mort d’une infirmière victime d’un canular téléphonique auprès de l’hôpital où était hospitalisée l'épouse du prince William.
Les propriétaires de la radio 2Day FM ont par ailleurs prévu dimanche une réunion d'urgence, autour d'une lettre envoyée par le président de l'hôpital londonien, qui proteste «de la manière la plus ferme» contre ce canular «effroyable».
«Nous examinons la lettre et nous y répondrons après que j'en ai discuté avec mes collègues du conseil d'administration plus tard dans la journée», a indiqué Max Moore-Wilton, le président du groupe Southern Cross Austereo, propriétaire de la radio, au Sydney Morning Herald version internet.
Dans cette lettre, le président de l'hôpital Simon Glenarthur demande à Moore-Wilton de prendre des mesures afin que ce type de canular «ne se répète plus jamais».
Dans ses éditoriaux, la presse dominicale australienne a pris la défense des deux présentateurs radio, suspendus d’antenne et injoignables.
«C'est un moment de deuil, pas un moment pour rejeter la faute sur quelqu'un de façon hystérique», estime le Daily Telegraph de Sydney, soulignant qu'on «pouvait s'attendre à la frénésie des médias britanniques».
«Y avait-il de la méchanceté dans cet appel ?»
«Les présentateurs radio Mel Greig et Michael Christian n'ont pas tué l'infirmière Jacintha Saldanha», ajoute l