Seize personnes, «en majorité des femmes et des enfants», ont été tuées jeudi matin par l'explosion d'une voiture piégée à Qatana, une banlieue au sud-ouest de Damas, a rapporté l'agence officielle syrienne Sana. Outre les 16 morts, dont sept enfants et plusieurs femmes, 23 personnes ont été blessées, dont plusieurs grièvement, a précisé l'agence selon qui «des terroristes ont fait exploser une voiture piégée remplie d'une importante quantité d'explosifs».
Le régime de Damas assimile les rebelles à des «terroristes» armés et financés par l'étranger. Cette localité pauvre, à majorité sunnite mais comptant aussi une communauté chrétienne, est tenue par l'armée. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), l'attaque a visé des résidences où vivent des militaires et leurs familles.
Mercredi, une vague d’attentats a secoué Damas et sa périphérie, faisant 13 morts. Trois attaques, dont l’une à la voiture piégée, ont visé le ministère de l’Intérieur, faisant neuf morts, selon l’OSDH, dont le député Abdallah Qirouz, membre du Parti national social syrien, pro-régime, et huit militaires. Le ministre a été blessé selon une source au sein des services de sécurité.
L’explosion d’une bombe dans un minibus a fait trois morts -un journaliste travaillant pour les médias officiels, une femme et un enfant, selon l’OSDH- dans le secteur 86 du quartier de Mazzé, habité par des alaouites, la minorité du président Bachar al-Assad, selon l’OSDH.
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