Le président français François Hollande Hollande a estimé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il n'y avait pas de «perspective très sérieuse» pour l'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi de succéder à Mario Monti.
«Je ne pense pas qu'il y ait une perspective très sérieuse du côté de M. Berlusconi qui lui-même a semblé exclure sa candidature», a-t-il affirmé à l'issue de la première journée du sommet européen, qui a apporté un large soutien à Mario Monti. «Enfin, avec lui, ce qui est vrai un jour ne l'est pas forcément le lendemain», a-t-il ironisé.
Selon le chef de l'Etat français, la participation du «Cavaliere» jeudi à la traditionnelle réunion des dirigeants du PPE, le parti des conservateurs européens, avant le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, semble avoir été «cocasse».
Il s'est défendu de vouloir «interférer dans les élections italiennes et récupérer M. Monti comme d'autres essaient de le faire». Mario Monti, qui n'appartient à aucun parti, avait été invité jeudi à la réunion du PPE, à laquelle il s'est rendu.
«J'ai été très claire sur le fait que le gouvernement de Mario Monti a accompli un travail important et utile pour restaurer la confiance dont bénéficie de nouveau l'Italie», a estimé de son côté la chancelière allemande Angela Merkel au cours de sa conférence de presse.
«Mario Monti est libre, il ira où il a envie d'aller», a dit François Hollande. «C'est lui-même qu