Les électeurs de la Corée du Sud ont porté mercredi à la présidence une femme, pour la première fois dans l’histoire de ce pays. La victoire de la candidate du parti conservateur, Park Geun-hye, a été publiquement reconnue par son adversaire de centre gauche, Moon Jae-In.
Les Sud-Coréens réclamant des réformes étaient appelés à choisir leur nouveau président au cours d’un scrutin qui s’annonçait très serré. Les bureaux de vote avaient ouvert à 6 heures (22 heures mardi en France) et ont fermé à 18 heures (10 heures ce matin en France), la journée ayant été déclarée fériée pour permettre aux 40,5 millions d'électeurs inscrits de s’acquitter de leur devoir électoral.
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Les électeurs devaient choisir entre la candidate du Parti de la nouvelle frontière (PNF, conservateur), Park Geun-hye, et son adversaire du Parti démocratique uni (DUP, centre gauche), principale formation de l'opposition, Moon Jae-in, un ancien héraut des droits de l'Homme. «J'exhorte les électeurs à braver le froid et à voter pour ouvrir une nouvelle ère dans ce pays», a déclaré Park à la sortie d'un bureau de vote de Séoul, où le mercure affichait -10° Celsius.
Dépeints comme des candidats de l’immobilisme par une partie de l'électorat lassée de la corruption et de l’emprise des conglomérats, Park Geun-hye et Moon Jae-in