Alors que le président François Hollande se trouve à Alger, la presse quotidienne se demande jeudi comment la France et l'Algérie peuvent et doivent surmonter le poids de l'Histoire qui, depuis la fin de la guerre d'indépendance, empêche l'établissement d'une «relation exemplaire».
Dans Le Figaro, Yves Thréard écrit que «c'est toute l'histoire qu'il convient de réécrire à l'endroit». Pour cela, juge-t-il il faut «raconter la face sombre de la colonisation, les actes de torture de l'armée française pendant la guerre. Mais rappeler aussi le terrorisme quotidien du FLN à partir de la fin des années 1950, le "sourire kabyle" des pieds-noirs égorgés. Sans oublier le martyre des harkis abandonnés».
De même, Pour Dominique Quinio (La Croix), il ne faut «certes pas faire l'impasse sur ce que représenta la colonisation, sur les erreurs et les crimes commis par la France, mais l'Algérie ne peut s'exonérer d'un même "regard lucide" sur sa propre histoire». C'est à ce prix, écrit-il, que pourra se «nouer la "relation exemplaire" dont rêve une majorité d'Algériens».
Dans La Presse de la Manche, Jean Levallois veut surmonter ces controverses historiques car si «le temps de la vérité est venu, celui des relations apaisées aussi».
Même si Laurent Marchand (Ouest-Fra