Il y a les contrats king size, comme celui de l'usine Renault, et les autres, moins spectaculaires. Quatre ont ainsi été signés hier, minuscules par le nombre de zéros, mais qui pourraient «changer la donne», espérait l'un des membres de la délégation gouvernementale avant d'embarquer pour le voyage retour. Ainsi, la livraison clés en main d'une usine… de pots de confiture à Constantine. Elle est fournie par un spécialiste du créneau, l'entreprise Biaugeaud. Autre succès, Peters Surgical, une PME française presque centenaire et spécialisée dans la suture chirurgicale. Elle va créer une co-entreprise avec les Algériens et installer une unité de production à Tizi Ouzou. Autre cocorico : l'équipement du CHU d'Oran en solutions logicielles fournies par Mediasys, une PME en pointe sur ce domaine. La visite en Algérie pour ce volet économique, avait été soigneusement préparée. La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, avait passé deux jours à Alger à la mi-septembre, accompagnée déjà d'un quarteron d'entreprises. En jeu, la place de la France, encore le premier fournisseur de l'Algérie (15%), mais en passe d'être doublée par la Chine. L'Algérie fournit du pétrole et du gaz à la France (4,4 milliards d'euros l'an dernier), qui lui vend des produits manufacturés (5,8 milliards d'euros). Mais si l'Algérie a du pétrole, elle n'a pas d'industrie locale. Celle-c
Analyse
Voyage dans une terre de contrats
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publié le 20 décembre 2012 à 22h26
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