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La Chine poursuit ses incursions autour des îles Senkaku/Diaoyu

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C'est la première fois depuis le retour au pouvoir de la droite à Tokyo que des navires chinois reviennent dans la zone revendiquée par les deux pays.
Photographie prise le 13 décembre par un avion de surveillance chinois survolant l'archipel Senkaku/Diaoyu. (Photo handout. Reuters)
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publié le 21 décembre 2012 à 10h45

Trois navires officiels chinois sont entrés vendredi matin dans les eaux territoriales des îles Senkaku, une première incursion depuis la victoire électorale dimanche dernier du parti conservateur japonais, ont annoncé les garde-côtes japonais. Cette «intrusion» vient doucher les espoirs de ceux qui, à Tokyo notamment, espéraient que l'arrivée au pouvoir de nouvelles équipes dirigeantes tant en Chine qu'au Japon allait peut-être favoriser une amélioration des relations, en tout cas une amorce de réchauffement.

Le chef du Parti Libéral-Démocrate (PLD, droite) Shinzo Abe, qui sera désigné Premier ministre du Japon le 26 décembre, avait il est vrai affirmé dès lundi que la souveraineté nippone sur ces îles, revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu, n'était «pas négociable». Le conflit entre Pékin et Tokyo s'est aggravé depuis la nationalisation en septembre par Tokyo d'une partie de ce chapelet d'îles inhabitées, situé à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan et 400 km à l'ouest de l'île d'Okinawa (sud du Japon), en mer de Chine orientale. Outre sa position hautement stratégique, l'archipel recèlerait des hydrocarbures dans ses fonds marins.

A relire : le tchat du 28 septembre avec notre correspondant à Tokyo

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