Menu
Libération

Monti démissionne mais ne claque pas la porte

Article réservé aux abonnés
Le chef du gouvernement italien devrait en dire dimanche plus sur ses intentions pour les législatives anticipées.
Le Premier ministre Mario Monti livre un discours à Melfi, le 20 décembre 2012. (Photo Donato Fasano. AFP)
par
publié le 21 décembre 2012 à 19h32
(mis à jour le 22 décembre 2012 à 9h33)

Le chef du gouvernement italien Mario Monti a démissionné vendredi comme prévu, juste après l’adoption définitive du budget 2013, mais le suspense sur une candidature du «Professeur» aux prochaines législatives risque de durer jusqu'à dimanche.

Mario Monti est monté au Quirinal, le Palais présidentiel, pour présenter sa démission au chef de l'Etat Giorgio Napolitano, qui lui a demandé de rester pour «expédier les affaires courantes» jusqu'aux prochaines élections, selon un communiqué de la présidence.

Le président Napolitano verra ce samedi les présidents des deux chambres avant une probable dissolution du Parlement et la fixation d’une date pour les législatives anticipées, théoriquement prévues les 24 et 25 février.

Une heure avant, dans son dernier discours de Premier ministre, Mario Monti a qualifié ses treize mois au pouvoir de «difficiles mais fascinants». Il est toutefois resté silencieux sur ses intentions. Il faudra sans doute attendre sa conférence de presse de fin d'année, programmée dimanche matin, pour en savoir plus sur l'avenir de l'ex-commissaire européen nommé en novembre 2011 pour remplacer Silvio Berlusconi, emporté par les scandales et la tempête sur la zone euro.

«Pour le moment, Mario Monti n'a pas pris de décision», a indiqué à l'AFP une source de son entourage, selon laquelle son choix final pourrait réserver des surprises. Ces derniers jours, les médias donnaient pour certaine la «descente» du «Professeur» dans l'arène politiqu