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Libération

Bye bye, «fiscal cliff» et aloha, Obama

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publié le 23 décembre 2012 à 22h06

L’Amérique va dans le «mur fiscal»… et son président se prélasse sous les palmiers à Hawaï. Après quelques hésitations la semaine dernière, Barack Obama a finalement pris le risque de s’envoler pour l’île d’Oahu, à dix heures d’avion de Washington, retrouver la somptueuse villa en bord de mer où il vient régulièrement s’offrir quelques jours de break tropical chaque hiver. A son habitude, Obama a entamé ses vacances par une partie de golf samedi, avec des amis de ses années lycée, qu’il a passées là-bas, dans une école d’élite de Honolulu.

Du fait de la campagne électorale cette année, le président américain avait renoncé à ses vacances d'été et n'a pratiquement pas fait de pause depuis Noël dernier. Pour Barack Obama, qui se veut toujours irréprochable, ce voyage tombe pourtant au plus mal, une fois encore (en 2009, 2010 et 2011, il avait déjà dû écourter ces mêmes vacances à Hawaï du fait des batailles avec le Congrès sur la réforme de l'assurance maladie, puis sur le budget). Cette fois-ci, les Etats-Unis ne sont plus qu'à une semaine d'un mur de relèvements d'impôts et de coupes budgétaires d'un total de 600 milliards de dollars (455 milliards d'euros). D'ici au 31 janvier, le Président et le Congrès sont de plus censés s'entendre pour éviter le fiscal cliff, cette «falaise fiscale» qui, autrement, pourrait plonger brutalement les Etats-Unis en récession.

La villa de 460 mètres carrés avec piscine et jacuzzi louée par les Obama leur coûte 40 000 dollars (un peu pl