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Mario Monti a un «programme pour changer l’Italie»

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Le Premier ministre démissionnaire ne sera pas candidat aux législatives anticipées mais s'est dit prêt à diriger le pays si le Parlement faisait appel à lui.
Mario Monti à Cannes, le 8 décembre. (Photo Eric Gaillard. Reuters)
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publié le 23 décembre 2012 à 12h30
(mis à jour le 23 décembre 2012 à 13h14)

Le chef du gouvernement italien Mario Monti a affirmé dimanche qu’il ne serait pas candidat aux élections générales de février, mais s’est déclaré prêt à diriger le pays si le Parlement le réclamait.

«Aux forces qui manifesteront une adhésion convaincue et crédible au programme Monti, je suis prêt à donner mon opinion, mes encouragements, et si on me le demande, à les diriger. Je suis prêt à assumer un jour, si les circonstances le veulent, les responsabilités qui me seraient confiées par le Parlement», a déclaré Mario Monti lors d'une conférence de presseau cours de laquelle il a annoncé «un programme pour changer l'Italie, réformer l'Europe» et critiqué avec ironie son prédecesseur Silvio Berlusconi.

Mario Monti a qualfié ce programme d'«agenda pour un engagement commun, première contribution à une discussion ouverte». Pour lui l'essentiel est que «les durs sacrifices que les Italiens ont dû consentir (au cours de l'année écoulée) ne soit pas perdus».

Mario Monti s'en également pris durement à Silvio Berlusconi, exprimant son «désarroi» face déclarations contradictoires de ce dernier à son égard. «J'ai beaucoup de mal à suivre la linéarité de sa pensée», a-t-il dit.

Deux jours après avoir remis sa démission, Mario Monti s'est réjoui qu'après treize mois à la tête du pays l'Italie soit «sortie de la crise financière»  et ce, «sans aides européennes, et sans aide du FMI» comme beaucoup nous le suggéraient fo