La coalition rebelle du Séléka s'est affichée mercredi en maître de la Centrafrique, affirmant qu'elle ne mènerait pas la «bataille de Bangui» car le pouvoir a déja «perdu le contrôle du pays» alors que des manifestants ont attaqué l'ambassade de France dans la capitale, reprochant à Paris sa passivité.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré que le périmètre de l'ambassade de France à Bangui avait été «sécurisé» à la suite de l'intervention de troupes françaises en renfort de gendarmes présents sur place, et que le calme était désormais «rétabli». Ces forces françaises détachées de la mission internationale Boali opérant en Centrafrique «sont parvenues à sécuriser l'emprise de l'ambassade et à rétablir le calme», a écrit le ministre dans un communiqué, alors que des manifestants proches du pouvoir à Bangui avaient attaqué l'ambassade pour dénoncer la passivité de Paris face à une offensive de la coalition rebelle du Séléka.
L'ONU et Washington évacuent leur personnel
L'ONU et les Etats-Unis ont annoncé le retrait de la République centrafricaine de tous leurs employés jugés non indispensables et de leurs familles. Le retrait «temporaire» des 200 personnes travaillant pour les Nations unies en