«Adroite toute.» Tel pourrait être le slogan de Benyamin Nétanyahou et de son ex-ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, qui ont officiellement lancé mardi, devant 3 000 militants réunis au palais de la Nation de Jérusalem, leur campagne commune en vue des élections législatives du 22 janvier. «Avec l'aide de Dieu nous continuerons à vivre, à construire dans notre capitale, Jérusalem, qui restera indivisée», a proclamé le Premier ministre, qui venait d'apparaître sur scène enrobé d'un halo de lumière fluorescente bleue. «Citoyens d'Israël, n'égarez pas votre voix sur de petites listes sectorielles qui affaiblissent Israël», a-t-il poursuivi en retrouvant ses accents de tribun populiste. «Ces dernières années, nous avons tout fait pour renforcer les colonies et nous allons continuer.»
Lorsqu’ils ont constitué un cartel composé du Likoud (le parti de Nétanyahou) et d’Israël Beiteinou (celui de Lieberman), la cause semblait entendue. Les deux formations, qui totalisent 42 sièges de députés sur les 120 que compte la Knesset, devaient logiquement améliorer leur score sans beaucoup se fatiguer. Le tandem Nétanyahou-Lieberman semblait taillé dans le roc et aucune figure connue ne paraissait en mesure de les concurrencer. Mais rien ne s’est passé comme prévu.
Acculé. D'abord, Lieberman a été inculpé de tromperie et d'abus de confiance, ce qui l'a acculé à la démission. Certes, il hurle au «complot policier», mais il pass