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Le président centrafricain appelle la France et les Etats-Unis à l'aide

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François Bozizé a demandé à Paris et Washington leur appui pour «faire reculer les rebelles», mais n'a pas reçu de réponse favorable. Ses alliés régionaux semblent également peu enclins à le secourir.
le président de la République centrafricaine, François Bozizé, en janvier 2011. (Photo Beafrika Sango. AFP)
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publié le 27 décembre 2012 à 12h54
(mis à jour le 27 décembre 2012 à 15h52)

Le président centrafricain François Bozizé, menacé par une rébellion aux portes de Bangui, a appelé jeudi à l'aide Washington et l'ex-puissance coloniale française, mais il semble très isolé, la France ayant indiqué qu'elle n'interviendrait pas et aucun pays voisin ne semblant prêt à se mobiliser pour lui. «Nous demandons à nos cousins français et aux Etats Unis d'Amérique, qui sont des grandes puissances, de nous aider à faire reculer les rebelles à leur base initiale de façon à permettre la tenue du dialogue à Libreville pour résoudre la crise actuelle», a déclaré le président François Bozizé dans un discours public prononcé dans le centre de Bangui.

«C'est un complot contre la République centrafricaine, c'est un complot contre son peuple», a-t-il lancé. «Tous les autres chefs d'Etat centrafricains ont connu cela : Boganda a été assassiné pour cela, Bokassa a été ramené au pays menottes aux poignets, Kolingba, Patassé ont connu cette situation, et aujourd'hui c'est au tour de Bozizé d'être menacé», a martelé François Bozizé.

La France, ex-puissance coloniale qui a longtemps possédé une importante base militaire en Centrafrique et dont 1 200 ressortissants vivent dans ce pays, a cependant exclu jeudi toute intervention.

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