Menu
Libération

Hollande appelle le président centrafricain à dialoguer avec la rébellion

Article réservé aux abonnés
Le président français s'est entretenu ce lundi avec François Bozizé. Les forces de l'opposition semblent poursuivre leur progression vers la capitale Bangui.
Un portrait du président Bozizé, le 28 décembre dans une rue de Bangui. (Photo Sia Kambou. AFP)
par
publié le 31 décembre 2012 à 11h46
(mis à jour le 31 décembre 2012 à 14h31)

François Hollande s'est entretenu lundi avec son homologue centrafricain François Bozizé, appelant à «l'ouverture d'un dialogue entre les autorités centrafricaines et toutes les parties en présence, notamment la rébellion», a annoncé l'Elysée.

Lors de cet entretien téléphonique organisé lundi après-midi, le président français a invité Bozizé «à engager ce processus dans les meilleurs délais», a ajouté l'Elysée dans un communiqué. Hollande a également «salué les efforts de médiation de l'Union africaine et de son président, M. Boni Yayi, ainsi que ceux de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) pour parvenir à une solution politique», a également indiqué la présidence française.

Dans le même temps, la coalition rebelle du Séléka, qui réclame le départ de Bozizé, semblait poursuivre sa progression vers Bangui, affirmant vouloir prendre Damara, dernier verrou à 75 km au nord de la capitale centrafricaine.

Dimanche, le président de l'Union Africaine Thomas Boni Yayi s'était rendu à Bangui et avait obtenu du président Bozizé l'offre de négociations sans délai à Libreville, au Gabon, et la formation d'un gouvernement d'union nationale auquel pourraient participer les rebelles. Sans répondre directement à cette offre de dialogue, le porte-parole du Séléka a accusé lundi le gouvernement de poursuivre ses «exactions» contre les sympathisants des rebelles à Bangui et de préparer une contre-offensive militaire dans le nord pour