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Libération

Des policiers en larmes au procès de la tuerie d'Aurora

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Des officiers ont raconté les moments qui ont suivi la fusillade qui a fait 12 morts dans un cinéma américain en juillet dernier.
L'officier Jason Oviatt (R) quitte la cour. (Photo Mark Leffingwell. Reuters)
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publié le 7 janvier 2013 à 23h34

Les policiers d’Aurora (Colorado, ouest) ont décrit lundi devant la justice, entre larmes et stupéfaction, les heures bouleversantes ayant suivi la fusillade qui a fait 12 morts dans un cinéma en juillet dernier.

Plusieurs officiers ont réprimé leurs larmes au premier jour d'une série d'audiences préliminaires, prélude à un éventuel procès de James Holmes, auteur présumé de la fusillade survenue le 20 juillet dernier à Aurora, dans la banlieue de Denver, lors d'une séance de minuit du dernier «Batman».

Parmi les témoignages les plus poignants figurait celui d’un policier arrivé parmi les premiers sur le lieu du massacre, et qui a découvert le corps sans vie de Veronica Moser-Sullivan, une fillette de six ans.

«Elle avait été transportée du haut de la salle de cinéma vers l'avant. J'ai cherché son pouls. Elle était morte», a-t-il déclaré, la voix brisée. L'un de ses collègues pensait sentir une pulsation, mais la fillette a été déclarée morte à son arrivée à l'hôpital.

L'émotion était vive dans la salle du tribunal de Centennial (banlieue sud de Denver) où l’accusé, âgé de 25 ans, cheveux bruns et barbu, a été conduit menotté. Vêtu d’une combinaison rouge de prisonnier, James Holmes -- qui arborait une chevelure orange lors de sa première comparution en juillet -- regardait droit devant lui pendant les débats et n’a parlé à personne.

Pendant son témoignage, l’officier de police Jason Oviatt a expliqué qu’il avait d’abord cru que James Holmes était un policier qua