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Libération
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Le procès du viol de New Delhi s'ouvre à huis clos

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De nombreux manifestants, avocats et journalistes entourent le tribunal dont la salle d'audience ne peut accueillir que trente personnes.
A l'entrée du tribunal de Saket, à New Delhi, où se tient le procès des cinq hommes accusés du viol et du meurtre d'une étudiante en décembre. (Photo Sajjad Hussain. AFP)
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publié le 7 janvier 2013 à 10h55
(mis à jour le 7 janvier 2013 à 11h40)

La magistrate indienne examinant l'affaire du viol collectif d'une étudiante à New Delhi a ordonné que la première comparution lundi des cinq accusés majeurs se fasse à huis clos, dans un climat d'agitation après cette agression qui a bouleversé le pays. «Les personnes n'ayant pas de lien avec l'affaire sont priées de rester dehors. Il est devenu impossible pour cette cour de mener la procédure dans cette situation», a tranché la magistrate, Namrita Aggarwal, pour tenter de rétablir un semblant d'ordre dans un chaos mêlant avocats et journalistes.

Des avocats rattachés au complexe judiciaire de Saket, dans le sud de la capitale fédérale, manifestaient pour s'opposer à une défense accordée aux accusés, âgés de 19 à 35 ans, qui encourent la peine de mort pour l'enlèvement, le viol et le meurtre d'une étudiante de 23 ans. La semaine dernière, des avocats ont jugé «immoral» de se porter conseil auprès des prévenus.

Selon des policiers s’exprimant à l’extérieur de la salle d’audience, les cinq accusés étaient présentés à la magistrate, une information que l’AFP ne pouvait confirmer dans l’immédiat. En fin de matinée, plusieurs fourgons de la police escortés par deux voitures de police ont été aperçus en train d’entrer dans le complexe, laissan