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récit de la journée de samedi

Hollande : «Un coup d'arrêt a été porté» à l'offensive islamiste au Mali

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La France en guerre au Malidossier
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Le président François Hollande annonce, le 11 janvier 2013 à l'Elysée, l'engagement armé de la France au Mali (Photo Philippe Wojazer. AFP)
publié le 12 janvier 2013 à 12h26
(mis à jour le 13 janvier 2013 à 0h01)

L'essentiel. A la manœuvre diplomatique depuis des mois sur le dossier malien, tout en assurant qu'il n'engagerait pas de troupes au sol ni même de pilotes de bombardiers, Paris s'est décidé, vendredi, à entrer en action.

La situation s’était brusquement détériorée, ces derniers jours, avec l’avancée vers le sud et Bamako des groupes islamistes qui contrôlent le nord du pays. Cette région est depuis avril 2012 un sanctuaire pour les groupes islamistes armés dont Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest).

La France compte 6.000 ressortissants dans la région de la capitale malienne Bamako.

Pour le Mali, la France s’est engagée seule jusqu'à présent avec des moyens aériens - et peut-être terrestres - non précisés. Washington a indiqué étudier l’hypothèse de participer à l’opération avec des drones et des avions sans pilote pouvant être dotés de missiles. Plusieurs Etats d’Afrique de l’Ouest ont aussi autorisé l’envoi immédiat de troupes.

23h15. La Grande-Bretagne va fournir une assistance militaire logistique à la France «pour aider à transporter rapidement vers le Mali des troupes étrangères et des équipements» annonce le bureau du Premier ministre britannique David Cameron.

21h10. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault annnonce que le plan Vigipirate, qui reste «à ce stade» au niveau r