Les chasseurs de l'armée de l'air ont poursuivi, hier, leurs frappes sur les bases islamistes du Nord-Mali.

Ont été visées les régions de Gao, Konna et Léré.

Dans le Nord-Ouest, la région de Kidal, et notamment la base d’Aghabo, bastion jihadiste d’Ansar ed-Dine, a été touchée, hier, en soirée.

Les habitants de Tombouctou s'enfuyaient par crainte des frappes et des avions survolaient la ville, hier en journée, selon une source à Bamako.

Après le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal et le Bénin, c'est au tour du Togo d'annoncer l'envoi de 500 hommes. Le Nigeria dépêchera 600 hommes.

La Grande-Bretagne fournira deux avions de transport militaire à la France.

Le Premier ministre malien, Diango Cissoko, est arrivé hier à Alger.

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira aujourd'hui à la demande de la France.

La Cédéao

Créée en 1975, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest sera le pivot de la force d’intervention au Nord-Mali. Elle compte 15 Etats membres, dont 8 francophones, mais reste dominée par le Nigeria anglophone. A vocation économique, la Cédéao s’est surtout impliquée dans les conflits régionaux : au Liberia en 1990, en Sierra Leone en 1997, puis en Côte-d’Ivoire en 2002. En mai-juin 2012, elle a envoyé une force pour sécuriser la transition après le coup d’Etat en Guinée-Bissau.

«Nous nous félicitons d'avoir à nos côtés l'assistance fran