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Le point sur la situation

Mali : la France frappe les jihadistes dans leurs bastions

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La France en guerre au Malidossier
publié le 14 janvier 2013 à 12h31
(mis à jour le 14 janvier 2013 à 20h37)

L'essentiel

L’armée française a engagé vendredi au Mali l’opération «Serval» pour contrer l’avancée des islamistes qui contrôlent depuis neuf mois le nord du pays. Les raids aériens sur les positions des jihadistes menés ce week-end se poursuivent ce lundi. Les forces françaises vont être rejointes par les premiers éléments de la force d’intervention ouest-africaine, qui doivent arriver à Bamako ce lundi. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir dans l’après-midi, à la demande de la France.

Sur le terrain

L'offensive française touche les jihadistes au cœur de leur territoire, mais ceux-ci opposent une vive résistance. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a parlé ce matin d'un «repli» dans la partie est du Mali, mais «un point difficile» pour les forces françaises demeure dans la partie ouest.

Selon des témoignages recueillis par l'AFP, au moins soixante islamistes ont été tués à Gao et dans leurs bases situées non loin de Gao, à environ 1 200 km au nord de Bamako. Les Rafale français ont détruit des camps d’entraînement et des dépôts logistiques dans la région.

Les jihadistes ne battent pas pour autant en retraite. La petite ville de Diabali, à 400 km au nord de Bamako, est tombée ce lundi entre leurs mains, a confirmé le ministère de la Défense français. Selon des témoignages recueilli par notre correspondant Fabien Offner à Ségou, ville proche de Diabali mais séparée par un imposant barrage sur le fleuve Niger, les habitants de Diabali «