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Repères. Mali

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publié le 15 janvier 2013 à 22h26

Les faits du jour

Les chefs d'état-major ouest africains se sont réunis, hier à Bamako (Mali), pour préparer la «libération» du Nord.

La France a poursuivi ses bombardements et annoncé qu'elle allait déployer à terme 2 500 hommes sur le terrain.

Le Maroc et l'Algérie ont autorisé le survol de leur territoire par les avions français. Alger a également fermé sa frontière pour couper la route aux jihadistes.

Les Etats-Unis sont disposés à fournir à Paris toute l'aide nécessaire, a déclaré le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Leon Panetta, tout en excluant un déploiement militaire sur place.

Le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé à un cessez-le-feu «immédiat» et à un retour aux négociations.

L'ONG Action contre la faim (ACF) a annoncé la suspension, «pour raisons de sécurité», de ses programmes dans la région de Gao, dans le nord du pays, en raison des raids aériens français.

«Notre objectif est de faire en sorte qu'il y ait une sécurité au Mali, des autorités légitimes, un processus électoral et plus de terroristes qui menacent.»  François Hollande hier.

«Il fallait faire barrage aux jihadistes qui occupaient le Nord. C'est une intervention d'urgence».  Florent Geel responsable Afrique de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH).

145 000 personnes ont été chassées par