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Le point sur la situation

Le Tchad va envoyer 2 000 hommes au Mali

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La France en guerre au Malidossier
Les forces spéciales tentent de déloger les jihadistes de la petite ville de Diabaly. En France, l'opération malienne, globalement soutenue par les partis politiques, est débattue au Parlement.
Des membres des forces spéciales françaises à Markala, au nord de Bamako, mardi. (Photo Stringer / Reuters.)
publié le 16 janvier 2013 à 18h18
(mis à jour le 17 janvier 2013 à 0h11)

L'essentiel

Au sixième jour de l'opération Serval, l’armée française progresse vers le nord du pays. Les jihadistes opposent néanmoins une résistance, notamment dans la petite ville de Diabaly, où des combats au sol se sont engagés entre eux et les forces spéciales françaises. L'arrivée des forces promises par la Cédéao se poursuit au compte-gouttes, et plusieurs pays européens apportent un appui purement logistique.

Le Tchad va envoyer 2 000 hommes

Le Tchad veut envoyer au Mali «un régiment d'infanterie et deux bataillons d'appui, ce qui fait aux alentours de 2 000 hommes», a annoncé mercredi le ministre tchadien des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat à Radio France Internationale (RFI). «Il faut que notre effectif soit conséquent pour accomplir au mieux notre mission», a déclaré le chef de la diplomatie tchadienne. «Ce qui se passe au Mali, en tant qu'Etat sahélien, nous concerne», a relevé le ministre tchadien, estimant que «maintenant que les choses s'enclenchent, le Tchad ne peut se soustraire à son obligation internationale». «Nous allons travailler en synergie avec l'armée malienne, les forces tchadiennes, et bien entendu, avec les troupes de la Cédéao», la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, a assuré M. Mahamat.

«Le relief du Mali ressemble à celui du Tchad. L'armée tchadienne, par la force des choses, a été confrontée à plusieurs défis, ce qui l'a rendue solide, aguerrie», a souligné le ministre.

 Combats au sol à Diabaly

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