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Libération

Le chef de l'opposition vénézuélienne somme Chávez de se manifester

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Henrique Capriles Radonski s'interroge sur la capacité du chef de l'Etat à signer des décrets de nomination au gouvernement alors qu'il n'a pas donné signe de vie depuis le 10 décembre.
Henrique Capriles Radonski à Caracas le 8 janvier 2012. (Photo Leo Ramirez. AFP)
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publié le 17 janvier 2013 à 15h16

Le principal opposant vénézuélien, Henrique Capriles Radonski a appelé le président Hugo Chavez, invisible et muet depuis le début de son hospitalisation à Cuba le 10 décembre, à «apparaître et parler aux Vénézuéliens».

«Si le président de la République peut signer des décrets, je l'appelle à apparaître, à parler au Venezuela», a déclaré Capriles mercredi soir, peu après la publication au journal officiel de la nomination du nouveau ministre des Affaires étrangères Elias Jaua. «Qu'il nous explique ce qui se passe avec ce gouvernement, parce qu'au Venezuela, il y a un problème de gouvernement» en l'absence du président, a assuré l'opposant, battu par Chavez à la présidentielle d'octobre dernier.

Le vice-président Nicolas Maduro avait annoncé mardi que le président Chavez avait décidé de nommer l'ancien vice-président Elias Jaua, 43 ans, au poste de ministre des Affaires étrangères. Nicolas Maduro était depuis 2006 le chef de la diplomatie vénézuélienne, fonction qu'il cumulait avec celle de vice-président depuis octobre. A l'issue d'un séjour de quatre jours à La Havane, Nicolas Maduro, héritier politique choisi par le président, a indiqué que le président, âgé de 58 ans, était en train de «remonter la pente» après une grave infection respiratoire survenue lors de sa quatrième opération d'un cancer le 11 décembre.

«Le président prend des décisions. Nous étions avec lui pour lui soumettre plusieurs arbitrages», a précisé de son côté le