Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a affirmé ce vendredi qu'il y avait «très peu de Français» sur le site gazier du sud de l'Algérie, théâtre mercredi d'une prise d'otages massive, ajoutant qu'au moins «deux d'entre eux sont revenus».
«Il y avait très peu de Français sur cette base, particulièrement étendue, à 1 600 km au sud d'Alger. C'est peut-être pour cela que les informations ont du mal à remonter», a déclaré le ministre de l'Intérieur sur RTL. «Nous avons des nouvelles de deux d'entre eux qui sont revenus, pour ce qui concerne les deux autres, s'il y en avait deux autres, nous n'avons pas à ce stade plus d'informations, nous espérons en avoir dans la matinée», a-t-il poursuivi.
Manuel Valls a indiqué ne pas avoir de bilan précis après l'attaque de l'armée algérienne jeudi après-midi «parce que c'est loin, parce que c'est confus, parce que la base est très étendue [...], parce qu'il y avait des centaines de personnes, d'abord des Algériens et aussi évidemment des salariés occidentaux, dont quelques Français, parce que c'est une opération de l'armée, parce que les terroristes sont extrêmement bien armés, très déterminés, fanatiques».
Interrogé sur l'intervention de l'armée algérienne, Valls s'est refusé à toute critique : «Quand on est confronté au terrorisme, quand on le combat ensemble, j'invite à la prudence sur les critiques», a-t-il dit «parce ce que ce sont des Algériens qui so