Peu de jugements, ce vendredi dans la presse algérienne, sur l'assaut lancé unilatéralement par les autorités contre les preneurs d'ogages de Tigantourine. Mais beaucoup de questions. Celles de Salim Tamani, de Liberté Algérie : «Après avoir fermé ses frontières, comment [l'Algérie] va-t-elle procéder pour sécuriser le front sud ? C'est le retour à la mobilisation et à la vigilance. Après vingt ans de lutte antiterroriste, le chaos sahélien risque-t-il d'entraîner le pays dans une nouvelle spirale de violence islamiste ?»

Questions aussi dans le Quotidien d'Oran. «Quel enseignement les autorités vont tirer de ce très mauvais coup ?», «L'Algérie doit-elle se laisser progressivement happer par la guerre au Mali et "y aller"? »
«Il est illusoire de penser que le champ de cette guerre asymétrique sera confiné à la zone d'origine du conflit», répond M. Saadoune. «Le raid sur une base pétrolière à In Amenas en est une illustration actuelle et il serait tout aussi vain de s'adosser à un dispositif militaire, aussi sophistiqué soit-il, pour garantir la sécurité de régions immenses et misérables. (...) A présent que le feu est all