Menu
Libération

Ouverture d'une conférence pour l'envoi de troupes africaines

Article réservé aux abonnés
Sur le terrain, les soldats français et maliens progressent vers le nord. Le point sur la situation diplomatique et militaire.
par
publié le 19 janvier 2013 à 11h56
(mis à jour le 19 janvier 2013 à 13h26)

Le président Ivoirien Alassane Ouattara a appelé samedi à un «engagement plus large des grandes puissances» aux côtés de la France dans les opérations militaires contre les islamistes, retranchés dans le nord du Mali. Il s'exprimait en ouverture d'un sommet des principaux chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique de l'Ouest, entamé aujourd'hui à Abidjan (Nigéria). Une réunion consacrée au déploiement d'une force d'intervention africaine au Mali, où l'armée, appuyée par les troupes françaises, a repris la ville de Konna (centre) aux islamistes.

Les participants doivent convenir d'«accélérer» le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), qui a reçu mandat de l'ONU pour aider le Mali à reprendre le contrôle des territoires occupé depuis plus de neuf mois par des groupes armés islamistes qui y ont multiplié les exactions. Présent à Abidjan, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a appelé à la force africaine à se déployer «le plus vite possible», rappelant que l'opération française engagée le 11 janvier  «n'a pas vocation à se substituer à l'action de la Misma».

La France a aujourd’hui 2000 militaires engagés au sol au Mali, où l’objectif de 2500 soldats français déployés pourrait être dépassé, a indiqué samedi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Fabius : «Les Africains doivent prendre le relais»

«La France a été obligée d'intervenir très, très rapidement sinon il n'y aurait plus de Mali mais il est bien entendu que ce sont les Africain