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Libération

Les preneurs d'otages en Algérie auraient reçu l'aide d'un groupe libyen

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Les contacts entre les ravisseurs et les médias auraient été établis par l'intermédiaire d'un groupe islamiste libyen. Les véhicules, armes et tenues des preneurs d'otages seraient également d'origine libyenne.
Capture d'écran montrant Mokhtar Belmokhtar et diffusée le 20 janvier par l'organisme de surveillance des réseaux islamistes SITE. Selon un site mauritanien, le chef jihadiste serait vivant, dans la région de Gao. (Photo SITE Intelligence Group. Sahara Media. AFP)
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publié le 22 janvier 2013 à 13h17

Le commando islamiste qui a mené la prise d'otages meurtrière sur un site gazier du sud-est de l'Algérie aurait bénéficié d'une «aide logistique» d'islamistes en Libye, où on assiste à une montée en puissance des extrémistes depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi. «Une aide logistique a été fournie depuis la Libye», a indiqué une source très proche des groupes extrémistes en Libye sous couvert de l'anonymat.

Elle n'a pas précisé la nature de cette «aide» mais a reconnu que des islamistes libyens ont été chargés d'établir le contact entre les ravisseurs et les médias. Ainsi, des médias internationaux, dont l'AFP, ont pu se procurer des numéros de téléphone de ravisseurs, fournis par les milieux islamistes libyens qui ont établi leur base dans l'est libyen. Après l'attaque contre le complexe gazier d'In Amenas, à 1 300 km au sud-est d'Alger, plusieurs médias ont mis en avant une «connection libyenne».

Le site algérien TSA qui cite une source sécuritaire algérienne a indiqué que les ravisseurs étaient entrés dans le pays depuis la Libye dans des véhicules officiels libyens. D’autres médias affirment que les tenues et les armes utilisées par les assaillants venaient de Libye. Interrogés par l’AFP, des responsables libyens se sont contentés de relayer les propos du Premier ministre Ali Zidan qui avait dém