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L'Inde pourrait durcir les peines pour les crimes sexuels

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C'est ce que recommande une commission mandatée après le viol collectif d'une jeune femme à New Delhi, mi-décembre.
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publié le 23 janvier 2013 à 14h33

Une commission mandatée par le gouvernement indien pour réviser la législation en matière de crimes sexuels, après le viol collectif d'une étudiante dans un autobus à New Delhi, recommande un durcissement des peines pour les auteurs.

Selon un membre de cette commission, la peine maximale pour les auteurs d'un viol collectif devrait être étendue à la réclusion à perpétuité incompressible, ce qui signifie que les coupables doivent passer le reste de leur vie derrière les barreaux. «Dans les affaires de viol en réunion, la prison à vie devrait vouloir dire le reste de la vie du coupable», a déclaré Gopal Subramanium lors d'une conférence de presse.

Selon le code pénal indien, les auteurs de viol en réunion encourent actuellement une peine minimale de dix ans d’emprisonnement et une peine maximale de prison à vie, qui laisse toutefois la possibilité au condamné de bénéficier à terme d’une suspension de peine ou d’une libération conditionnelle.

Cette commission de trois membres a été constituée fin décembre sur fond d’appels de la société civile à une meilleure protection pour les femmes après le viol collectif d’une étudiante de 23 ans, décédée des suites de l’agression le 16 décembre.

Selon M. Subramanium, la commission, menée par un ancien président de la cour suprême, a également recommandé des peines maximales de sept an