L’Iran sera confronté en 2013 à deux échéances fondamentales : un scrutin présidentiel en juin et la reprise des négociations avec la communauté internationale sur le nucléaire, prévue en février. A ces deux enjeux, s’ajoute un troisième, celui de la crise syrienne. Or, les trois dossiers, d’ailleurs entre les mains, dans leurs grandes lignes, du Guide suprême, Ali Khamenei, et de son bureau, sont liés. Ainsi, le choix du président iranien donnera une indication sur la façon dont pourrait être gérée après juin la question du nucléaire. Il est d’ailleurs significatif qu’au moins un des candidats potentiels - on ne saura pas qui se présente avant mars - à cette élection a été ou est encore en charge de ce dossier, que ce soit Saïd Jalili, l’actuel chef de l’équipe de négociation, ou Ali Laridjani, qui fut son prédécesseur. De la même façon, la situation en Syrie aura une incidence, car le maintien au pouvoir de Bachar al-Assad est un enjeu stratégique pour Téhéran. Si le régime syrien devait tomber, le régime iranien pourrait estimer qu’il est à son tour menacé et se lancer dans une course au nucléaire.
Explosions. En principe, de nouvelles négociations devraient commencer le 12 février dans la capitale iranienne entre l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'équipe de Téhéran. Elles porteront sur la signature d'un «accord global», qui permettrait à l'AIEA d'enquêter librement sur la finalité du programme nucléaire iranien, notamment d