232 personnes sont mortes asphyxiées et des dizaines d’autres ont été intoxiquées dans l’incendie d’une discothèque transformée en piège mortel, à Santa Maria (sud du Brésil), dans la nuit de samedi à dimanche.
«Le nombre de personnes tuées est de 232, parmi lesquelles 120 hommes et 112 femmes», pour «la plupart asphyxiées», a déclaré à l'AFP le commandant adjoint du Bataillon des opérations spéciales de la police militaire, Rois Tavares. Dans un premier temps, les autorités avaient annoncé plus de 245 morts.
«C'était l'horreur. J'ai perdu un ami très proche. Les sorties de secours étaient insuffisantes; c'était la panique, j'ai perdu de vue mon ami dans la confusion», a déclaré à la TV Band news un jeune dentiste, Matheus Bortolotto, qui a survécu à la catastrophe.
A la mi-journée, des jeunes survivants, le visage noirci de fumée et des familles entières, attendaient dans l’angoisse l’identification des victimes devant l’Institut médico-légal de Santa Maria, une ville universitaire de 262 000 habitants à 300 km de Porto Alegre, la capitale de l’Etat.
Les autorités ont lancé un appel au calme et demandé aux familles d’apporter des photos des jeunes pour faciliter l’identification des morts et des blessés, la plupart pour avoir inhalé de la fumée toxique.
Elles ont aussi appelé la population a donner son sang.
Cet incendie est «le second le plus meurtrier jamais survenu au Brésil», selon les autorités.
En 1961, un chapiteau de cirque avait pris fe