Un feu de Bengale bon marché réservé à un usage extérieur serait à l'origine de l'incendie qui a fait 234 morts dimanche dans une discothèque du Brésil, où plusieurs villes ont annoncé des contrôles sévères de ces établissements. Le bilan du drame a été révisé mardi à la hausse, à 234 morts contre 231 précédemment. Et sur plus de 116 blessés, «75 sont en danger de mort», selon le ministre de la Santé, Alexandre Padilha.
Les musiciens du groupe qui se produisait sur scène à l'intérieur de l'établissement «ont acheté un feu de Bengale très bon marché en sachant qu'il devait exclusivement être utilisé en plein air», a déclaré Marcelo Arigony, commissaire de police de Santa Maria où a eu lieu le drame. «Ils le savaient et ont utilisé ce modèle destiné à l'extérieur pour faire des économies», «parce qu'il était bon marché», a-t-il ajouté.
Ces déclarations confirment la version de plusieurs témoins, selon lesquels le chanteur du groupe, actuellement en garde à vue, aurait provoqué l’incendie en jetant un feu de Bengale, ce qu’il nie. Le commissaire a également relevé d’autres facteurs ayant contribué à la tragédie, comme le défaut d'éclairage de sécurité, les revêtements inflammables des murs et plafonds ou des extincteurs inopérants.
Discothèque surpeuplée
La discothèque, remplie d'étudiants, était surpeuplée au moment de l'accident selon les autorités brés