Selon des sources militaires françaises, les sept otages français enlevés par des islamistes au Niger et au Mali en 2011 et 2012 se trouveraient dans les montagnes proches de Kidal, dans l’extrême nord-est malien. Cette annonce a été faite hier au lendemain de l’arrivée de soldats français à l’aéroport de cette dernière, troisième ville du Nord, tombée elle aussi sans opposition, notamment de la part d’Ansar ed-Dine, qui la contrôlait.
L’aviation française, prise avant-hier dans une tempête de sable, avait retardé l’atterrissage des avions de transport de blindés légers qui devaient appuyer les troupes au sol. La prise de Kidal a été toutefois précédée ces dernières vingt-quatre heures par des frappes aériennes, notamment dans la région d’Aguelhok, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal, toujours selon le ministère français de la Défense.
Blindés. Un détachement d'environ 1 400 militaires tchadiens remontait hier par ailleurs par la route de la frontière nigérienne en direction de Kidal, selon Paris. Au même moment, une importante colonne franco-malienne de blindés et de véhicules 4 x 4 est partie de Gao en direction de Bourem, à 90 km plus au nord. Des combattants islamistes auraient été repérés dans des villages alentours. Hier, au moins deux soldats maliens ont été tués par une mine au passage de leur véhicule, entre les villes de Hombori et Gao, récemment reprises aux islamistes : «On soupçonne fortement les islamistes d'avoir posé cette mine. C