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Tunisie : le Premier ministre évoque sa démission

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La Tunisie après Ben Alidossier
Le Premier ministre Hamadi Jebali (ici le 7 janvier 2013) est entré en conflit avec le parti islamiste Hennahda, dont il est le numéro deux. (photo Ismail Zetouni. Reuters)
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publié le 9 février 2013 à 11h10
(mis à jour le 9 février 2013 à 18h39)

Plus de 3.000 manifestants scandaient samedi des slogans pro-islamistes et anti-français dans le centre de Tunis lors d’un rassemblement à l’appel du parti islamiste au pouvoir Ennahda alors que la Tunisie est entrée dans une période de crise politique depuis l’assassinat d’un opposant.

La manifestation vise aussi à condamner «l’ingérence française», à la suite de propos du ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, qui a dénoncé cette semaine un «fascisme islamiste» après l’assassinat mercredi de l’opposant Chokri Belaïd dont les proches accusent Ennahda.

«France dégage» et «Le peuple veut protéger la légitimité» du pouvoir en place, criaient ces militants qui défilent sur l’avenue Habib Bourguiba, axe névralgique du centre de la capitale où se trouve aussi l’ambassade de France.

Ils brandissaient de nombreuses pancartes en français: «France ça suffit! La Tunisie ne sera plus jamais une terre de colonisation», selon des journalistes de l’AFP.

Des militants salafistes se trouvaient dans la foule, brandissant leurs bannières noires et des slogans appelant à l’unité des différents courants islamistes.

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